Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), plus d’un tiers des Français souffrent de troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil. Malgré eux, ils appréhendent le temps du coucher en étant à l’avance persuadés qu’ils passeront une mauvaise nuit ! Ce mal-être dont ils souffrent se caractérise entre autres par des difficultés d’endormissement, des nuits perturbées ou trop courtes ou encore un rythme de sommeil décalé. Toujours est-il que ces agitations nocturnes ne sont pas une fatalité et sont même susceptibles de s’incliner sagement devant quelques changements. Découvrons illico la définition, les symptômes et les différents types de troubles du sommeil, mais aussi les astuces et conseils pour les limiter !
Les troubles du sommeil, c’est quoi ?
Temps d’endormissement longs et pénibles ? Réveils difficiles ou fatigue inexpliquée à chaque réveil ? Vous souffrez vraisemblablement de troubles du sommeil. Mais de quoi s’agit-il réellement ?
Par définition, les troubles du sommeil sont des dysfonctionnements des cycles du sommeil qui viennent perturber le déroulement, la qualité, mais aussi la durée du sommeil. Selon l’INSV, environ 41 % des Français déclarent en souffrir, et cela, depuis bien longtemps. Ces phénomènes perturbants engendrent en outre des conséquences notables sur la santé, tant sur le court que sur le long terme. A la longue, ils peuvent même favoriser la survenue de certaines maladies dégénératives telles qu’Alzheimer ou Parkinson. Mais comment les reconnaître ? Quels sont-ils réellement ? La suite de notre article vous en informera plus !
Quels sont différents types de troubles du sommeil ?
Le sommeil permet à notre corps de récupérer physiquement et mentalement. Sa qualité, mais aussi sa durabilité sont des conditions sine qua non pour offrir à la fois bien-être et santé à notre organisme tout entier. Toutefois, les pathologies diverses, généralement connues sous le nom de troubles du sommeil, sont susceptibles de nuire à ce précieux moment dont notre organisme a besoin. Pour pouvoir passer à l’offensive, identifions d’emblée ces éléments perturbateurs qui nuisent potentiellement à notre sommeil.
L’insomnie
Selon une étude menée par l’INSV/MGEN en 2015, 16 % des Français ont déclaré souffrir d’insomnie. Trouble figurant parmi les plus fréquents, l’insomnie se traduit par :
- des difficultés à s’endormir
- des réveils répétés durant la nuit
- ou encore des éveils précoces le matin
Cependant, l’insomnie peut être, chez les individus concernés, de nature passagère ou chronique. On parle d’insomnie chronique lorsque l’on ressent des difficultés à trouver le sommeil au moins 3 fois par semaine. Qui plus est, ces difficultés à s’endormir peuvent s’étendre sur plusieurs mois, entraînant à la longue des conséquences handicapantes. L’insomnie passagère, quant à elle, ne provoque pas forcément des incidences majeures puisqu’elle ne survient que durant une ou deux nuits au maximum.
L’insomnie passagère ou insomnie transitoire
L’insomnie transitoire est une insomnie à court terme qui se caractérise par une difficulté passagère à s’endormir ou à maintenir le sommeil. Elle est souvent liée à un événement stressant de caractère précis : problèmes familiaux, douleurs, tension émotionnelle, soucis professionnels, examen à passer… De surcroît, du fait qu’elle se produise de manière occasionnelle, l’insomnie passagère disparaît généralement d’elle-même aussitôt la période stressante passée. Et d’ailleurs, elle ne s’étend généralement que sur une durée de quelques jours à quelques semaines seulement, preuve qu’elle est moins grave que l’insomnie chronique. Cependant, les individus sujets à l’insomnie passagère sont souvent victimes de troubles comportementaux tels que la fatigue, le manque de concentration, l’hypersensibilité, le manque de joie de vivre…
L’insomnie chronique
L’insomnie chronique s’avère être plus grave que l’insomnie passagère. Elle se répète nuit après nuit et survient plus de 3 fois durant la semaine. L’insomnie chronique est souvent liée à des troubles psychologiques ou psychiatriques dont les principales causes sont l’anxiété et la dépression. Il existe principalement trois types d’insomnie chronique :
- l’insomnie d’induction : se manifestant par des troubles de l’initiation du sommeil ou plus précisément, par des difficultés à trouver le sommeil
- l’insomnie de maintien : se traduisant par des éveils fréquents la nuit suivis d’éventuelles difficultés à se rendormir
- l’insomnie terminale : se caractérisant par des éveils précoces le matin.
Les personnes sujettes à l’insomnie chronique ont souvent l'impression d’avoir mal dormi ou pas suffisamment, et ressentent indépendamment une sensation désagréable de fatigue au réveil. Mais ce n’est pas tout ! Des répercussions variables et nombreuses peuvent être occasionnées par ce trouble. Perte de mémoire, somnolence (conduisant à des risques d’accidents de la route), diabète, obésité, irritabilité et nervosité, maladies cardiovasculaires, dépression… Bref, l’insomnie chronique accentue dangereusement la détresse psychologique, entraînant sa victime dans une situation qui s’empire continuellement.
L’hypersomnie
L’hypersomnie se caractérise par un sommeil long et perturbé la nuit et/ou des endormissements involontaires et fréquents la journée. En outre, la personne sujette à ce trouble ressent un besoin constant et inexpliqué de dormir, et cela, de manière excessive. Dans la plupart du temps, elle dort 10 heures par nuit au minimum et est soumise à des épisodes d’endormissement brusques et irrésistibles durant la journée. Ce trouble de l’éveil sévère est un trouble hypersomniaque connu généralement sous le nom de « narcolepsie ». Handicapante au quotidien, l’hypersomnie est souvent d’origine psychologique (anxiété, dépression), neurologique ou due à une infection ou encore à la prise d'anxiolytiques.
Les parasomnies
Les parasomnies se caractérisent par un ensemble d’incidents agités, se déroulant notamment au cours de la nuit. Les personnes sujettes ne sont pas, dans la majorité des cas, conscientes de leurs actes au moment où se déroulent ces événements. Cependant, ils affectent non seulement le comportement du dormeur pendant la nuit, mais aussi la nuit paisible d’autrui. Somnambulisme, terreurs nocturnes et cauchemars sont les principales manifestations des parasomnies. De manière explicite, elles se caractérisent par des crises violentes, des hurlements, des agitations et des déambulations involontaires pendant le sommeil.
Comment limiter les troubles du sommeil ?
Notre mode de vie peut soit améliorer notre sommeil, soit être l’élément catalyseur de sa mauvaise qualité. Quoi qu’il en soit, il n’est jamais trop tard pour corriger les mauvaises habitudes qui nuisent inéluctablement à notre sommeil. Et la formule magique permettant de limiter les troubles du sommeil reste en grande partie l’amélioration de l’hygiène du sommeil. En outre, l’individu qui en est victime doit impérativement habituer son organisme à un rythme de sommeil spécifique. Et par la même occasion, modifier son environnement de sommeil de manière à ce qu’il soit propice à l’endormissement.
Offrez-vous un rythme de sommeil sain
La meilleure solution pour lutter contre les troubles de l’endormissement réside généralement dans la correction des mauvaises habitudes de sommeil. Dormir à une heure fixe chaque nuit peut aider à vaincre les fréquences d’insomnies. Autre conseil : dès lors que votre corps commence à sentir le besoin de repos, ne luttez pas et allez vous coucher !
Adoptez une hygiène de vie adéquate
Pour mieux dormir, exposez-vous au moins une heure à la lumière du soleil, faites du sport, mangez léger le soir et évitez les excitants en soirée. Pour ce qui est de la chambre à coucher, veillez à ce qu’elle soit à température adéquate, soit comprise entre 16 à 18 degrés.
Pratiquez des techniques de relaxation en soirée
Intégrer la relaxation dans sa routine du coucher aide à trouver rapidement le sommeil et à améliorer sa durabilité. En effet, elle réduit l’anxiété et la dépression en créant des changements psychologiques tant au niveau de l’esprit qu’au niveau du corps. Selon une étude réalisée auprès de personnes souffrant d’insomnie, les exercices de relaxation leur ont permis de réduire considérablement leur temps d’éveil au lit.
Choisissez le bon matelas pour limiter les troubles du sommeil
Le mal-être que l’on ressent à chaque coucher peut être limité grâce à une literie de qualité. Il est clair que celle-ci joue un rôle fondamental dans la qualité de notre sommeil puisque nous passons près d’un tiers de notre vie au lit ! Alors quel matelas choisir pour limiter les troubles du sommeil ? Ne cherchez pas plus loin, Alba vous propose une literie haut de gamme et naturelle pour lutter contre votre mal-être !
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Pour résumer, nous tenons à vous rassurer que les troubles du sommeil ne sont pas une fatalité. À un moment ou à un autre de notre vie, chacun d’entre nous peut en être victime. Et dans la plupart des cas, de simples modifications apportées à notre hygiène de vie suffisent amplement pour les limiter de manière efficace. Avec une bonne volonté et un peu de patience, il n’est pas impossible de mieux dormir pour affronter chaque lendemain avec vitalité et euphorie !
Dernier conseil : si vous sentez que vos troubles deviennent plus complexes, parlez-en à votre médecin.